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Qui sommes-nous ?
Agen Habitat en chiffres
- 2793 Logements locatifs 1139 logements foyer
- 58 Collaborateurs
- 98% Index égalité professionnelle Hommes/Femmes
Nos valeurs
AGEN HABITAT est un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC). Créé en 1926, l’OPH a une mission d’intérêt général dont l’objet est d’assurer la construction, l’attribution et la gestion de logements locatifs sociaux.
Acteur majeur du logement social de l’Agglomération agenaise, nous avons pour principales missions et objectifs de :
- Garantir une habitation durable à coût abordable et accessible ;
- Accueillir des ménages dans le respect de la mixité sociale ;
- Contribuer à apporter une réponse à une demande croissante de logements sociaux ;
- Prendre en compte les exigences du développement durable ;
- Améliorer la qualité des services rendus aux locataires en assurant la maîtrise des charges locatives.
AGEN HABITAT se positionne comme un opérateur de proximité dont la préoccupation et la vocation est d’apporter un service de qualité et de placer sa mission sociale au cœur de sa relation avec les locataires.
Nos projets
Constructions
LE PASSAGE D’AGEN
Pont de Barroy
17 logements collectifs
15 logements individuels
FOULAYRONNES
Route Royale
34 logements collectifs
11 logements individuels
Réhabilitations
AGEN
Lalande
78 logements collectifs
AGEN
Paganel
93 logements collectifs
Notre histoire
Le 23 janvier, le conseil d'administration de l'Office Public d'Habitations à Bon Marché de la ville d'Agen se réunit pour la première fois. L'Office a été créé par décret ministériel le 27 janvier 1925 suite à une demande du conseil municipal.
Dès les premières réunions, l'Office décide de construire une trentaine de logements sur un terrain cédé par la ville.
Les premiers locataires entrent dans leurs logements. Baptisé cité Jardins ou cité Martin du nom du premier président de l'Office, l'ensemble comprend 34 logements.
Il est intéressant de noter que les administrateurs de l'Office dans leur longue gestation du projet se posèrent beaucoup de questions, toujours d'actualité.
Mixité sociale ?
10 logements sont proposés en accession à la propriété directe ou en location accession.
Mixité urbaine ?
L'Office demande la création d'une école maternelle et implante 2 boutiques au rez-de-chaussée des immeubles. Une épicerie fonctionnait encore en 1958.
Après une longue période consacrée à la seule gestion de la cité Martin, la ville remobilise son Office.
Le principe d'immeubles collectifs de quatre étages ainsi que les plans sont vite arrêtés. C'est l'acquisition du foncier qui prendra du temps. Il semble qu'il y ait eu certaines résistances du côté de l'avenue Jean Jaurès où l'Office voulait acquérir du terrain.
En 1950, l'Office des HBM devient l'Office des HLM.
En 1955, les 40 premiers logements de la cité Bajon sont livrés. La décision de construire 60 logements à Donnefort est prise.
Début 1956, la réflexion sur la construction d'un programme de logements à Tapie Mondésir est engagée. La ville se charge d'acquérir le foncier. L'Office commence à se structurer via le détachement partiel d'un chef de service de la ville, puis par la nomination en 1957 de M. Francis Laffargue, qui assurera la direction de l'Office jusqu'en 1990.
A l'échelle d'Agen, Rodrigues (592 logements) et Montanou (576) sont des grands ensembles.
C'est en 1964 que démarre la construction de Rodrigues. Les logements sont conçus plus grands et plus confortables qu'à Tapie. Les entrepreneurs locaux sont fortement mis à contribution pour livrer au plus vite les logements. Les premières habitations seront occupées dès juillet 1965.
C'est aussi en 1964 que se décide la réalisation de Montanou. Initialement, l'opération fait partie d'un projet d'ensemble plus vaste portant sur 1500 logements et "constructions de toute nature, visant à satisfaire les besoins de la population et de l'expansion économique".
Le gouvernement pousse à la construction et finance massivement. Les premiers logements furent livrés en juil let 1967, les derniers en août 1971.
En 1969, le président de l'Office, dans une lettre au préfet, expliquait "une nette désaffection des grands ensembles" par la "clientèle", ajoutant que "la demande d'HLM connaît en ce moment une décroissance verticale" en raison du "rythme assez lent de l'expansion".
Fin des grands ensembles, place à des réalisations plus modestes. Ce sera le cas de la Salève (187 logements à l'origine), puis de Barleté (180) et de l'ilôt 5 (67).
La "reconquête du centre-ville", terme utilisé par le président de l'Office au moment du lancement du programme Voltaire, se traduit par la démolition-reconstruction ou la rénovation d'immeubles anciens devenus vétustes.
L'immeuble Voltaire est symbolique de l'action conduite par l'Office avec le soutien de la ville depuis le début des années 80. Il a fallu 6 ans pour mener à bien une opération de 49 logements. Les difficultés portèrent sur l'acquisition des immeubles existants, siège du journal local, puis sur les contraintes architecturales et archéologiques. Seules les façades sur rues seront conservées.
Sous l'immeuble subsistent, soigneusement protégés mais parfaitement accessibles, les vestiges des anciens remparts de la ville.
Actuellement, Agen Habitat offre près de 500 logements en centre-ville.
L'année 1992 est symbolique de la réhabilitation, en ce sens qu'elle marque la fin d'une période de 10 ans pendant laquelle l'Office est intervenu dans tous les "HLM anciens" pour y réaliser des travaux d'amélioration. En 1992, se termine l'opération de Développement Social du quartier de Montanou, qui s'est traduite par l'amélioration du bâti, mais aussi la démolition de 126 logements, l'installation d'un centre médico-social, d'une antenne d'Agen Habitat, de la police municipale, d'un commerce et la réalisation d'aménagements urbains.
A la fin des années 90, début des années 2000, l'Office continue d'investir le centre d'Agen mais aussi les faubourgs en construisant des petits immeubles collectifs et des logements individuels.
Ces programmes contribuent à la densification de la ville dont les possibilités foncières sont très limitées. Ils offrent des logements de qualité particulièrement bien situés.
C'est ainsi que sont construites les résidences suivantes : Joseph Bara, Brondeau et Bancel en 1997 puis Marché au Blé, Esprit des Lois et Camille Desmoulins en 1999, mais aussi : Grammont et Printemps en 2000.
C'est dans cet esprit qu'a été conçue l'opération de Liszt. Avec une particularité, il s'agit pour partie d'immeubles "collectifs individualisés".
Chaque logement dispose d'une entrée individuelle et d'un jardin ou d'une grande terrasse à l'étage : un nouveau type d'habitat.
La demande de logements reste forte à Agen. L'offre locative privée, en très fort développement, propose des loyers largement inaccessibles aux ménages à faibles revenus.
L'Office doit donc construire pour permettre au plus grand nombre d'accéder à des logements décents. Il continuera d'investir en centre-ville ou à proximité dans de petites résidences collectives ou semi-collectives. Mais tout le monde ne souhaite pas vivre au centre de l'agglomération. D'autres opérations sont donc à l'étude sur Agen Sud, puis sur les coteaux. Fin 2006, l'Office avait près de 200 logements dans ses cartons à dessins.
A compter de l'application de la nouvelle réglementation thermique, Agen Habitat s'est engagé aussi à mettre en œuvre, dans la conception de ses futurs programmes d'habitat, les principes du développement durable.